La pandémie de COVID-19 a profondément bouleversé le paysage économique mondial. En France, le nombre de dépôts de bilan a ainsi connu une hausse significative ces dernières années, passant de 50 000 en 2019 à près de 70 000 en 2021. Cette tendance s’observe également à l’échelle internationale, où de nombreux pays ont fait face à une vague sans précédent de défaillances d’entreprises, dont des chaînes. Le textile, les offres de service sont particulièrement touchés.
Au-delà de la crise sanitaire, les entreprises font face à de multiples défis, entre tensions géopolitiques, transformation numérique effrénée et enjeux environnementaux majeurs. Ce contexte de crises successives a généré une profonde remise en question des modèles d’affaires traditionnels.
Dans ce monde en pleine mutation, comment les entreprises peuvent-elles s’adapter et se réinventer pour traverser cette période de forte turbulence ?
La pandémie a profondément bouleversé les habitudes des consommateurs. Il faut désormais s’adapter à ces nouvelles tendances pour rester compétitif.
Le commerce en ligne a connu un essor sans précédent. Les consommateurs privilégient également les circuits courts et la livraison à domicile. Il est crucial de proposer une expérience d’achat fluide et innovante.
Les clients sont à la recherche de produits et de services taillés sur mesure. Offrir une expérience client unique et personnalisée devient un enjeu majeur pour les entreprises.
Exemple : La maroquinerie haut de gamme qui développe des commandes en ligne sur-mesure.
La digitalisation est désormais une nécessité pour rester compétitif. Il faut investir dans des outils numériques performants pour faciliter les interactions avec les clients.
Face à l’incertitude, les entreprises doivent adopter des modèles d’affaires plus souples et réactifs. L’agilité est la clé pour traverser les crises.
Exemple : La start-up de rénovation énergétique qui s’appuie sur une plateforme de devis en ligne.
Les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux enjeux environnementaux. Les entreprises qui s’engagent dans une démarche éco-responsable ont un avantage concurrentiel.
Pour réduire leur empreinte écologique, les entreprises doivent revoir leurs processus, leur chaîne logistique et leurs méthodes de production.
Exemple : L’entreprise agroalimentaire qui met en place une filière locale de circuit-court.
Le gouvernement a mis en place un plan de relance pour soutenir les entreprises face à la crise. Il est maintenant derrière nous.
De nombreuses aides sont proposées pour accompagner les entreprises dans leur transformation numérique et écologique.
Exemple : PME qui bénéficie d’une subvention pour moderniser son outil de production.
En tant que webdesigner freelance, je fais face à de nombreux défis dans le contexte de crise actuel. Les entreprises, fragilisées par les suite de la pandémie, réduisent drastiquement leurs investissements dans le web, rendant l’obtention de contrats de plus en plus difficile.
La concurrence est rude. Je dois composer avec d’autres professionnels du web, mais aussi avec l’émergence de solutions « tout-en-un » comme Canva, qui permettent aux entreprises de créer leur charte graphique de manière autonome. De plus, de nombreux prospects méconnaissent encore la valeur ajoutée d’un webdesigner.
Comble de la difficulté, l’arrivée de l’intelligence artificielle open source bouscule les codes établis, rebattant les cartes de mon métier.
Pour m’adapter à ce marché en pleine mutation, j’ai dû revoir ma stratégie marketing. Je mise désormais sur le réseautage « à l’ancienne » et le développement de mon expertise digitale. La professionnalisation constante est devenue un enjeu crucial pour rester compétitive.
À mon sens, il serait judicieux de réglementer davantage les métiers du numérique, en exigeant un diplôme ou une expérience significative avant d’ouvrir sa boîte (et pas de Pandore). Cela permettrait de valoriser les professionnels qualifiés et de limiter les dérives liées à l’arrivée massive d’acteurs non formés.
En parallèle, je suis fière d’être une activatrice France Num, un dispositif gouvernemental qui vise à accompagner la transformation numérique des entreprises. C’est un moyen concret de palier aux difficultés rencontrées par les TPE/PME, et d’être reconnue.
2025, mon objectif est de pérenniser mon activité de webdesign freelance. Pour y parvenir, je souhaite :
Être reconnue dans mon domaine et siéger en tant que jury dans des concours diplômants de design web et graphisme
Continuer à accueillir des stagiaires, 2 ou 3, pas plus
Mettre en place une offre de micro-learning et de coaching pour accompagner les entreprises dans leur transformation digitale en cohérence avec un digital vert et français.
Pour vous, ça peut être :
Faire face aux défis identiques à ceux auxquels je suis confrontée. La clé est de faire preuve d’agilité, d’innovation et d’anticipation. En 2024, les principales pistes à explorer sont :
Se former
Diversifier ses offres de services pour rester pertinent auprès des clients
Développer une meilleure présence en ligne et une expertise reconnue dans des niches spécifiques
Tisser un réseau de partenaires solide pour élargir son écosystème
Être à l’écoute du marché et s’adapter rapidement aux évolutions de votre secteur.
L’adaptation permanente est désormais la clé pour traverser cette période de turbulences et de mutations profondes du métier de webdesigner freelance.
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